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Violences basées sur le genre: éduquons d’abord nos fils, ne blâmons pas nos filles.

La campagne de lutte contre les violences basées sur le genre débutera, comme à l’accoutumée, ce 25 Novembre date de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et se poursuivra jusqu’au 10 Décembre. Une période de 16 jours d’activisme durant lesquels plusieurs organisations et personnalités du monde appellent à coordonner les actions pour informer, alerter, lutter et éradiquer toutes formes de violences basées sur le genre. 

Des violences de différentes formes qui se sont multipliées avec la pandémie de coronavirus, renforçant davantage l’inégalité entre les femmes et les hommes. 

Ce phénomène inquiète davantage dans le monde, et en particulier au Tchad où il est impossible de lire l’actualité sans entendre parler de femmes victimes de violences de tous genres.

Pourquoi cette recrudescence des cas de violences ?  Cela est-il du à la libéralisation de la parole et l’avènement des réseaux sociaux qui permet de toucher du doigt ce fléau ? Comment en venir à bout de ces violences basées sur le genre et qui causent des dégâts à vie ? 

J’en parle de cet article….Mais avant tout : 

N’orangeons pas seulement le monde, rendons-le multicolore et plus agréable à vivre. 

Sandrine NAGUERTIGA

Et pour cela, plusieurs actions concrètes restent pour moi possibles et urgentes à réaliser : 

Sachons éduquer et responsabiliser nos fils au lieu de culpabiliser nos filles

L’éducation c’est la famille qui la donne, l’instruction c’est l’État qui la doit.

Victor Hugo

Le petit garçon qui naît dans ce monde doit savoir qu’il a les mêmes droits que celui d’une femme et qu’il doit traiter la fille avec respect. Les garçons ont tendance à s’identifier à leurs pères et à les prendre comme exemples dit-on. Et la violence tout comme le sexisme sont des choses qui s’apprennent généralement et en premier lieu à la maison. 

Les parents sont responsables de leurs enfants, de leurs fils et devraient apprendre à transmettre des valeurs essentielles à leurs enfants et à faire respecter les droits de chaque individu. 

Cela commence par l’emploi des mots, le vocabulaire utilisé jusqu’au respect des sœurs en passant par l’implication du jeune garçon dans les tâches ménagères. 

L’école quant à elle a ce devoir de garantir le bon respect et l’égalité des sexes mais ne doit en aucun cas se substituer à la responsabilité et l’éducation des parents : NON ! 

L’abbé Laurent Bordelon disait ceci : « Une bonne éducation est le plus grand bien que vous puissiez laisser à vos enfants » et il n’avait pas tort selon moi. 

Nous devons donc arrêter de blâmer nos filles mais plutôt éduquer nos fils afin qu’ils sachent comment bien se comporter en société et respecter le sexe féminin. 

Ne banalisons pas les violences faites aux filles et aux femmes : 

Une violence est une violence: POINT!

Quelque soit le degré, nous devons la stopper avant qu’il ne soit trop tard. Malheureusement j’ai comme l’impression que la violence est omniprésente dans notre quotidien : que ce soit sur internet, dans les médias ou autres, on assiste à des violences relayées en continue dans les différents canaux de communication et d’information. 

Un mot déplacé ne doit en aucun cas être banalisé. 

Une moquerie ou tout propos dénigrant ne doit en aucun cas faire l’objet de banalité.  

« Je lui ai mis une petite gifle pour la faire taire »  NON NON et NON ! Il n’y a pas de « petite » ou « grande » gifle. Une gifle est un acte de violence tel quel.

Dès lors que nous avons reçu une éducation, nous sommes capables même dans la colère d’exprimer un ressenti sans pour autant avoir à porter atteinte à l’intégrité physique ou morale d’une personne, à plus forte raison une femme. 

ERRATUM : la femme n’est pas un sexe faible. Elle est un humain à part entière avec des Droits à respecter : POINT ! 

Ayons le courage de dire NON et de partir  

Mes très chères dames, sachons que les mains et bras d’un homme sont faits pour nous protéger, nous caresser, nous aimer, nous rassurer, nous retenir quand nous tombons, nous soutenir quand nous en avons besoins ou encore nous applaudir quand il faut nous encourager….mais surtout pas pour nous taper dessus. 

Ceux qui disent vous aimer en vous tapant dessus ne vous aiment pas puisqu’ils vous font du mal et vous manipulent. 

A la 1ère violence, au 1er coup sachez dire « STOP » et « PARTEZ » Mesdames.  

N’oublions pas ceci: « Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres ». 

Hello, Je suis Sandrine, Blogueuse et Consultante dans les TIC, je me définis comme une "Afroptimiste" qui a choisi de voir l'Afrique sous son meilleur angle. Globe-trotteuse, je partage dans ce blog tout ce qui m'anime et qui se rapproche de mes centres d'intérêts. Bonne découverte :-)